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Conclusion

 

La restauration du Cheonggyecheon avait quatre buts principaux.

 

Le premier était d’offrir des espaces publics de qualité en ayant un souci particulier par rapport à l’environnement. Cet objectif a été partiellement atteint. Il y a eu une augmentation significative des espaces verts et de la biodiversité au sein du quartier, ainsi qu’une réduction des îlots de chaleur urbains et du niveau sonore, et une amélioration de la qualité de l’air, ce dont les espaces publics ont bénéficié. La flexibilité de l’espace public offert aux citoyens en fait un pôle identitaire pour la ville de Séoul, où de nombreuses activités spontanées et formelles se cotoient. Le fait que l’eau au sein du cours soit pompée entraîne toutefois des coûts d’entretien importants et une certaine fragilité au niveau de l’écosystème créé.

 

Le deuxième était de relancer l’économie. Le renouvellement économique du secteur, ayant été axé vers une économie liée au tourisme et à la culture, s’est prouvé efficace mais a laissé de côté certains acteurs importants, dont les commerçants locataires du secteur qui ont grandement été affectés par le projet.

 

Le troisième était l’augmentation de la perméabilité de la ville et l’amélioration du réseau de transport. Ce point semble être celui sur lequel la ville s’est le mieux illustré et n’a été que peu critiqué.

 

Le quatrième et dernier était la restauration historique d’un ancien cours d’eau. Bien que le cours d’eau ait été « restauré », cet objectif ne semble pas avoir été atteint. Sa pérennité est fragile et repose entre les mains du bon vouloir d’un gouvernement local qui continuera à assumer les importants coûts d’entretien nécessaires pour pomper l’eau en son sein. De plus, pour ne pas retarder la mise en œuvre du projet, le gouvernement local a refusé de tenir compte de plusieurs enjeux liés à une restauration historique en bonne et due forme.

Activité de dons de pommes à travers la rivières Cheonggyecheon. Source: News.jkn

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